Quels sont les symptômes du sevrage anti-tabac ?

symptômes du sevrage tabac

L’arrêt du tabac s’accompagne de multiples désagréments. Les symptômes générés par le manque sont plus ou moins importants, en fonction de l’individu et de ses tolérances.

De façon générale, le fumeur ressent ces inconvénients durant les premières semaines. Reconnaître les symptômes du sevrage anti-tabac vous aidera à vous y préparer.

L’envie de fumer persiste

Durant les premiers jours de sevrage, l’envie de fumer est impérieuse. La mémoire du tabac persiste. Si certains s’en débarrassent rapidement, d’autres auront plus de mal à s’en débarrasser.

Les années à fumer ont habitué le corps à considérer la cigarette comme une compagne. Le lien est donc d’abord affectif. La gestion du manque est souvent délicate.

L’usage d’une cigarette électronique peut aider. Le blog de l’e-liquide l’indique, cette solution permet de personnaliser les taux de nicotine à chaque consommation.

L’usage d’un e-liquide adapté est d’ailleurs connu pour faciliter le sevrage. La transition vers le 0 nicotine est simple : sa progression se fait en fonction des besoins du vapoteur.

Dans leurs versions connectées, les cigarettes électroniques pourraient réduire ces niveaux automatiquement.

D’autres solutions peuvent aider. Se brosser les dents est, par exemple, une technique simple qui fait passer l’envie de fumer en quelques minutes.

L’hypnothérapie offre aussi un recours intéressant en initiant une forme de dégoût pour le tabac. Il est également possible de se tourner vers l’acupuncture et la sophrologie.

Ces approches sont connues pour déclencher un état de détente et de relaxation. D’autres méthodes douces comme l’aromathérapie ou la phytothérapie en complèteront les effets.

La sensation de fatigue

La fatigue liée au sevrage est d’abord subjective. Elle se manifeste lorsque l’organisme est privé de sa dose de nicotine. Dépourvu de stimulant, le corps passe par un phénomène naturel de désintoxication.

Cette sensation de fatigue est très présente les premiers jours et peut rester jusqu’à 12 semaines. Selon une étude menée par l’American Psychological Association, la fatigue s’accroît durant les 6 semaines qui suivent l’arrêt de la cigarette. Si le phénomène est naturel, il entame la patience de l’ancien fumeur.

La gestion de ce changement psychologique facilite l’adaptation. Il est conseillé de prendre des pauses dans la journée pour refaire le plein d’énergie.

Les exercices de relaxation et limiter le temps de travail peuvent également aider. Au-delà de 12 semaines, la fatigue doit baisser. Si le symptôme persiste, pensez à consulter un généraliste. Un professionnel de la santé saura détecter d’éventuels problèmes et vous fournir des solutions adaptées.

Une toux qui se développe, avant de disparaître

La toux est fréquente à l’arrêt du tabac. Il arrive que le phénomène s’intensifie pendant les premiers jours de sevrage. Il s’agit d’une réaction normale : la fonction mucociliaire reprend de l’activité.

Les bronches et la trachée remplissent leurs fonctions d’évacuation. Durant la période de sevrage, vous pourrez donc expérimenter une toux avec présence de crachats. Ce symptôme peut durer 6 à 8 semaines. S’il persiste, il pourra être lié à un reflux gastro-œsophagien ou à un début d’asthme.

Cette hyperréactivité des bronches va supprimer les résidus de fumée qui se sont logés dans l’appareil respiratoire. La pratique régulière d’un sport et d’exercices de respiration allège les désagréments.

Il est également recommandé de s’hydrater suffisamment et de faire du sport. La toux peut s’accompagner d’essoufflements plus ou moins marqués. Bien que normaux, ils ne doivent pas être synonymes de difficultés à respirer au repos ou d’hémoptysie.

L’irritabilité due aux changements d’habitudes

L’irritabilité est un symptôme commun aux fumeurs en période de sevrage. Elle est conséquente au changement d’habitude et au manque de stimulation à la nicotine.

Cette irritabilité est associée à un sentiment de désorientation. S’il s’agit de symptômes transitoires, la nervosité peut durer 3 mois.

C’est la durée dont l’organisme a besoin pour se défaire de sa dépendance à la nicotine. Différentes approches permettent de mieux gérer ce sentiment. Les substituts à la nicotine seront de précieux alliés pour réguler l’humeur.

Outre la cigarette électronique, vous avez le choix entre les patchs de nicotine, les comprimés ou les produits sous forme d’inhalateurs et de sprays.

Là encore, pratiquer une activité physique est recommandé. Les exercices de relaxation en réduisent la fréquence et l’intensité. Veillez également à la qualité de votre sommeil. Dormir plus tôt améliorera sensiblement votre résistance au stress et à l’irritabilité. Le fumeur en période de sevrage a également besoin de moments de calme pour apprendre à lâcher prise.

Conclusion

Le syndrome du sevrage a un impact plus ou moins important sur la vie du fumeur. Si ses symptômes sont incommodants, les solutions pour y remédier sont simples.

Le recours à la cigarette électronique et autre substitut de nicotine suffit pour mieux gérer certains désagréments. L’ancien fumeur doit toutefois adopter un mode de vie plus sain pour des résultats durables.